Gaspillage alimentaire dans les supermarchés : que dit la loi ?

Selon une étude, 1,3 millions de tonnes seraient gaspillées chaque année. Parallèlement, l’insécurité alimentaire se détériore depuis 2015 (source : ONU).

Le constat

Avant 2016, la loi française obligeait les grandes surfaces à jeter les invendus, pour des questions d’« hygiène ». Certains supermarchés, pour éviter les procès, allaient même jusqu’à déposer de la javel sur les bennes à ordures afin d’éviter que les plus démunis puissent récupérer de quoi manger.

D’autant plus qu’un bon nombre d’invendus sont toujours consommables. Par exemple, le calibrage excessif des légumes a certainement incité les acteurs de l’alimentaire a ne pas vendre…et donc à jeter. On peut se questionner également sur la date de péremption : tous les produits sont-ils vraiment bons à la poubelle une fois la date dépassée ? Le riz, les pâtes ou encore le chocolat sont encore consommables plusieurs mois après la date de péremption.

Stop au gaspillage alimentaire !

En février 2016 a été promulgué la loi sur la lutte contre le gaspillage alimentaire. Elle instaure des règles pour toutes les parties prenantes du secteur alimentaire comme les producteurs, les transformateurs et les distributeurs.

Les invendus

La loi stipule que les invendus des grandes enseignes ne pourront plus être rendus impropres à la consommation.

Travailler en coopération avec les associations

Autre mesure : les surfaces de vente de plus de 400m2 devront nouer des partenariats avec des associations ou startups pour distribuer des ressources alimentaires encore consommables aux plus démunis.

Un combat partagé depuis 35 ans par le directeur du Leclerc St Pierre Lès Elbeuf qui a instauré un partenariat avec une banque caritative.

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