Dessin au crayon- Jean-Baptiste Gouraud

Les bases indispensables du dessin au crayon

Pour beaucoup d’artistes, c’est la maîtrise du dessin au crayon qui les a initiés à l’univers de l’art. Et même si vous utilisez aujourd’hui un autre support, le dessin au crayon peut vous aider à aiguiser davantage vos compétences. Les techniques de dessin au crayon sont nombreuses, à commencer par les bases de la création aux processus avancés ce qui va vous pousser le plus souvent hors de votre zone de confort. Jean Baptiste Gouraud nous explique dans ce qui suit les bases indispensables du dessin au crayon.

1. Le choix des outils

La première des règles et bien choisir ses outils, c’est souvent ce qui va faire la différence entre un bon et un mauvais dessinateur. J’insiste sur ce point, car si par malheur, vous dessinez avec des outils inadaptés, vous allez sûrement haïr, dessiner et vite laisser tomber, car le résultat attendu de votre travail ne sera pas au rendez-vous.
D’abord, je vous conseille pour débuter d’utiliser un crayon 2H, sans forcer dessus, comme cela, vous obtenez des traits léger et surtout facile à gommer. Avec la progression dans le dessin, vous pouvez monter vers les gras (B). Utilisez une équerre de 30cm pour dessiner les perspectives et une bonne taille crayon.

Jean-Baptiste-Gouraud-Dessin au crayon

2. La puissance de l’observation

L’objectif derrière le dessin d’observation est d’harmoniser les mouvements de votre main avec votre œil et votre cerveau. Essayez à chaque fois que vous dessinez de vous inspirer toujours du réel. Choisissez un thème qui vous plaît, prenez un instant pour le contempler. Observez ses mouvements, sa texture, ce qu’il évoque et quel aspect de votre sujet vous voulez mettre en relief.
Jean Baptiste Gouraud nous précise qu’à travers l’observation de l’environnement, vous serez apte à réaliser des dessins justes et crédibles aux yeux des personnes qui les regardent. Par contre, un côté mal éclairé de votre dessin peut modifier complètement l’aspect du dessin dans sa totalité.

Pour résumer, il faut savoir que faire un bon dessin nécessite d’avoir des outils adéquats, donc si vous vous posez des questions sur le choix des outils, vous pouvez juste voir les recommandations de Jean Baptiste Gouraud citées plus haut.
Nous avons également vu que l’observation est très importante lorsque l’on dessine. C’est un élément clé peu pris en considération en général, mais qui doit absolument constituer une priorité pour le dessinateur. Cela nous aide à mieux adapter nos gestes à ce que nous voulons reproduire sur un support.
Pour crayonner des hachures ou des traits plus fins, il est conseillé d’avoir une position pareille à celle de l’écrit, car nos gestes seront limités en ampleur, ce qui nous permet de maintenir en position notre bras et d’être plus pointus.
Par contre, pour s’offrir une plus grande liberté d’action, il est recommandé de maintenir son crayon fixe entre le pouce et l’index. L’avantage de cette position est que l’on peut changer l’angle de la mine sur le support, la main n’étant (à la différence de la posture citée précédemment) pas en appui sur la feuille. Tout le bras est engagé, ce qui permet des mouvements plus fluides.
Pour Jean Baptiste Gouraud, cette dernière posture est plutôt adaptée à la réalisation de dégradés et d’aplats dans les meilleures conditions. Ces deux méthodes de base font partie des outils très importants qu’un dessinateur doit maîtriser. Bien les connaître vous permettra de crayonner et de contraster convenablement tous les types de sujets.
Enfin, comme cela a été expliqué dans cet article, travailler encore et encore sa technique de dessin ne veut dire pas forcément s’ennuyer.
Dernier conseil : essayez de vous inventer des techniques pour maîtriser les bases de façon amusante. Par exemple, la juxtaposition de dégradés peut donner des résultats assez étonnants et originaux.

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