L’usine 4.0

Lancé en 2013, le plan de reconquête du gouvernement français de l’industrie vise à ancrer les usines françaises dans l’ère numérique.

Elle est présentée par les professionnels comme la 4ème révolution industrielle.

Relancer l’industrie française

L’usine 4.0 est également appelée la “smart factory”. Olivier Dekokere explique qu’elle va permettre d’augmenter la compétitivité et de maximiser la production en maîtrisant le coût de l’énergie.

Aujourd’hui, le secteur possède tous les outils nécessaires à cette transformation, capteurs, automates, big data, internet des objets, cloud computing. Mais c’est toute l’organisation en amont qu’il faut repenser. Le but est de s’adapter à la demande en temps réel et c’est tout un travail de mise en place d’un réseau entre les différentes machines qu’il faut installer.

 

Personnaliser les services et les produits

Tous les efforts doivent être mis sur la logistique. D’après Olivier Dekokere, chaque étape de la chaîne d’approvisionnement, supply chain en anglais, doit être optimisée, stockage des produits, transport, équipement, fournitures (emballages et équipements), la planification, les systèmes d’information et le contrôle de gestion.

 

L’importance des données

Les données ont une valeur inestimable pour l’industrie. Elles sont plutôt qualifiées de smart data dans le secteur. Elles permettent d’optimiser les processus de fabrication. Le but est de qualifier la base de données, la rendre plus intelligente en l’utilisant dans un contexte précis. Elle permettra ainsi l’optimisation des procédés de fabrication.

 

Repenser l’organisation des entreprises

Outre les programmes informatiques, l’usine 4.0 est avant tout une nouvelle façon de structurer une entreprise. Le management doit s’opérer de manière plus transversale. Une veille technologique doit être mise en place pour anticiper les prochaines évolutions du marché.

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