Des scientifiques découvrent un matériau qui peut rendre les cellules solaires plus efficaces
Le secteur des énergies solaires photovoltaïques ne cesse de s’enrichir. Chaque jour, des professionnels du domaine mettent au point de nouvelles solutions pour enrichir le paysage solaire. Dans le cadre d’une collaboration avec l’Institut royal de technologie (Stockholm, Suède), les chercheurs de l’Université fédérale de Sibérie ont découvert un matériau à base de palladium ayant des propriétés exceptionnelles, et qui pourrait augmenter les performances des cellules solaires. Il s’agit du séléniure de palladium. On vous laisse découvrir les détails avec Isowatt.
Un matériau avec des propriétés exceptionnelles
Le séléniure de palladium est un matériau prometteur dont les propriétés n’ont pas encore été entièrement étudiées. Les chercheurs ont récemment appris à synthétiser des versions à une ou deux couches. Cependant, les forces et les faiblesses de ces matériaux sont restées inconnues jusqu’à récemment.
Dernièrement, des scientifiques ont utilisé pour la première fois des méthodes de calcul de haute précision et ont enfin réussi à étudier en détail les propriétés électroniques et optiques de matériaux monocouches et bicouches à base de séléniure de palladium. Il a été constaté que ces matériaux sont susceptibles d’absorber l’énergie solaire plus efficacement que les matériaux à base de silicium utilisés dans les batteries solaires classiques.
Une méthode de calcul de haute précision pour des études plus détaillées
Les résultats de l’expérience ont montré que le matériau est capable d’absorber efficacement plus d’énergie solaire que les matériaux à base de silicium, puisque son spectre d’absorption d’énergie est beaucoup plus large que celui des autres éléments conventionnels. Il peut ainsi augmenter considérablement l’efficacité des cellules solaires.
D’après Isowatt, les résultats de cette recherche ouvriront de nouvelles applications du séléniure de palladium en tant que matériau indépendant pour la fabrication d’éléments de cellules solaires. Il pourrait même être utilisé dans la fabrication des satellites artificiels de la Terre et des vaisseaux spatiaux. Son efficacité est susceptible d’en faire une option rentable dans l’industrie spatiale, même si les coûts exorbitants de la production de ce matériau peuvent pousser les chercheurs à trouver d’autres solutions alternatives.
Les résultats des travaux scientifiques ont été publiés dans la revue Physical Review B. Quant aux chercheurs, ils prévoient toujours de poursuivre leurs travaux dans l’espérance d’améliorer le rendement des cellules solaires davantage. Il serait donc intéressant de voir comment ils apprendront à gérer les défauts des matériaux pour créer de nouveaux produits aux caractéristiques prévisibles.