La 5G mise en cause par la géobiologie
La 5G est sur toutes les lèvres. Cette cinquième génération des standards pour la téléphonie mobile est au cœur de tous les débats, notamment en matière d’empreinte carbone et d’émissions d’ondes électromagnétiques par les relais téléphoniques. Qu’en est-il réellement ? Eléments de réponse.
Le point sur la 5G
La cinquième génération de téléphonie mobile, dite 5G, inquiète les Français, à commencer par son empreinte carbone ainsi que sa consommation d’énergie. En effet, selon l’avis du Haut conseil pour le climat, l’impact carbone du numérique augmenterait d’ici 2030 de 45% !
Mais c’est surtout les risques inhérents à l’exposition des ondes électromagnétiques qui est mise en cause. Il faut savoir qu’il existe deux types d’exposition, à savoir celui lié :
- aux stations de base, c’est-à-dire que l’exposition est considérée « en champ lointain » : les utilisateurs sont loin de l’émetteur et, de ce fait, les niveaux de champ sont faibles ;
- à l’utilisation d’un dispositif à proximité de l’utilisateur, appelé « exposition locale », comme avec un smartphone. Les niveaux d’exposition sont en règle générale supérieurs à ceux d’une exposition en champ lointain.
L’impact des ondes de la 5G
Certains événements viennent semer le doute quant à la nocivité des émissions des antennes relais. Ainsi, un éleveur de lapins a fait appel à un géobiologue, Olivier Ranchy, mandaté par la Chambre d’agriculture. Ce dernier a pour mission de mesurer les champs électromagnétiques artificiels émis par les relais téléphoniques.
En effet, l’éleveur a vu le nombre de décès chez ses lapins augmenter de manière considérable (allant jusqu’à dix fois plus que la normale), sans raison apparente. Le géobiologue lui a alors fait remarquer la proximité d’une antenne relais téléphonique, à moins de 300 mètres de son exploitation. Les mesures réalisées montrent des chiffres six fois au-dessus de la valeur recommandée. Les ondes ainsi perçues par les animaux engendrent un stress qui pourrait être la cause de ces décès. Il existe des solutions comme par exemple mesurer les émissions par le biais de la géobiologie ou de la geopractie et installer des structures adéquates (mise à la terre, cage de faraday) pour se prémunir de cela.
Toutefois, la 5G reste sujette aux interrogations et la question quant à sa nocivité n’est à ce jour pas tranchée.