La technologie au service de la biologie moléculaire

Au cours de la dernière décennie, la biologie moderne a réalisé d’énormes progrès. Pour rappel, la biologie « moléculaire » ancienne traitait des substances simples telles que les protéines ou encore les sucres, tandis que celle d’aujourd’hui traite l’ADN, l’ARN ou encore les acides nucléiques. Au cours de cet article, nous verrons avec Jean-Jacques Perrut les dernières avancées de la biologie moléculaire.

Les avancées de la biologie

D’après notre biologiste et écrivain, c’est au milieu des années 1970 que les techniques de séquençage de l’ADN sont apparues, pour devenir plus abordables après. Aujourd’hui, la donne a complètement changé. Grâce aux apports de l’ère du numérique, les techniques se sont transformées et sont devenues moins compliquées, actuellement ce sont des machines automatiques qui font le travail de séquençage pour l’ARN et l’ADN.

En effet, les liens entre biologie et technologie ont commencé très tôt. Plus particulièrement avec la conception des premiers réseaux informatiques, lorsque les professionnels du domaine ont montré leur grand intérêt pour l’emprunt et le calque des comportements observés dans la nature. A partir des années 1990, cette coopération s’est renforcée davantage et ce pour aider les biologistes dans leur travaux, mais aussi pour transformer une partie des nouvelles découvertes en produits informatiques à part entière. Mieux encore, l’inter-échange

Entre les deux sciences a donné naissance à de nouvelles disciplines telles que la biotechnologie ou encore la bio-informatique.

La spectrométrie de masse

La spectrométrie de masse quant à elle, fait partie de l’une des technologies qui sont en train d’émerger. Elle permet en fait d’analyser la composition totale des cellules micron par micron.

Il y a quelques années, cette technologie n’était pas facilement utilisable par les professionnels du domaine. Maintenant, elle existe dans la quasi-totalité des laboratoires de bactériologie

Les apports de la technologie

Le domaine de la biologie moléculaire s’est transformé en profondeur grâce de l’évolution de l’informatique. Le premier séquençage de l’ADN humain a coûté une somme de 100 millions de dollars. Tandis qu’il est désormais possible pour n’importe qui de faire séquencer son propre ADN pour envions 90 dollars, et ce prix tendra encore vers la baisse. Pour Jean-Jacques Perrut, cette situation est tout à fait naturelle puisque les tous premiers ordinateurs coutaient une fortune pour des performances moindres que n’importe quel smartphone d’aujourd’hui. Il est donc tout à fait normal que les sciences de la vie évoluent au même rythme de l’évolution de l’informatique.

En clair, la frontière entre la technologie et la biologie est en train de disparaître, et ce sont en fait les approches pluridisciplinaires qui permettent d’avancer. Notamment dans le contexte actuel où il devient urgent pour une société de limiter l’empreinte environnementale des activités humaines.

Par ailleurs, il convient de souligner que malgré le fort potentiel des nouvelles technologies, elles restent cependant peu exploitées dans le domaine biologique. Toutefois, les changements qui sont en train d’arriver dans le monde actuel appellent fortement les domaines scientifiques à se réinventer dans les années à venir. Au-delà des analyses et diagnostics, les multiples utilisations technologiques permettront également de mettre en place de véritables solutions pour gérer durablement et efficacement les écosystèmes.

 

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